Rien ne me fait plus plaisir dans la lecture d’un roman que de ressentir le pouls de la ville , de l’époque, des tendances du moment, tendances en tous genres, art, lecture, mode, sociales, alimentaires et bien d’autres que Jay McInerney sait tellement bien rendre dans son roman.

Etre qualifié du plus new-yorkais des écrivains lui va comme un gant.

Retrouver trente années plus tard les héros de « Trente ans et des poussières » et de « La Belle vie » est un pur plaisir. Le passage du temps ne les a pas épargnés ni dans leurs métiers ni surtout dans leur couple qui subit l’érosion qui menace tout un chacun s’il n’y accorde pas une attention de tous les instants.

Les repères dans ces années d’après le 11 septembre, que la crise des subprimes de 2008 a fini de totalement dérégler, sont tellement difficiles à retrouver que tout espoir est bon à prendre, en particulier l’accès d’Obama au pouvoir et donc la perception d’un renouveau qui nous ramène à l’euphorie ressentie à l’époque.